C’est acté, dimanche c’est le repas de famille : youpi ! Ou pas…
La famille n’est pas toujours synonyme de cocon et de bonheur pour tout le monde. Dans les fratries, il y a les chouchous et le fameux mouton noir. Et c’est plutôt inconfortable.
En effet, elle nous renvoie aux sentiments de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison et d’injustice qui au fil du temps se sont transformés en blessures de l’âme.
Il n’est jamais choisi par hasard. En transgénérationel, il a une place particulière car c’est lui « l élu » qui est là pour révéler les non-dits, découvrir un secret d’alcôve ou en tout genre.
Ces rebelles, ces mal aimés, ces empêcheurs de tourner en rond, sont en fait des éveilleurs de conscience. Ils sont là pour libérer l’arbre généalogique, guérir les familles dysfonctionnelles, réaliser le rêve ou la mission inachevée d’un ancêtre et/ou éviter que les histoires se répètent…
Vous vous êtes peut-être reconnu(e), j’espère que cela vous donnera du sens et peut-être que cela vous donne conscience de l’ampleur du travail. En tant que mouton noir, j’en ai même conservé les cheveux frisés ! Je vous envoie donc beaucoup d’empathie.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de famille sans histoire. Et ce qui est formidable, c’est les belles photographies et les souvenirs qu’elles transmettent de génération en génération comme des bijoux. Alors, 3,2,1 cheese !