Inventer, c’est penser à côté.
La créativité est contagieuse, transmets-la.
Il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des abandons.
L’éternel mystère du monde est son intelligibilité.
Un problème sans solution est un problème mal posé.
Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir.
Si l’idée n’est pas a priori absurde, elle est sans espoir.
L’imagination est la plus haute forme de la recherche.
Un estomac creux n’est pas un bon conseiller politique.
Je ne m’inquiète jamais de l’avenir. Il arrive bien assez tôt.
L’ignorant ne changerait pour rien au monde son ignorance.
En plein coeur de toute difficulté, se cache une opportunité.
La politique c’est éphémère, mais une équation est éternelle.
Un homme doit chercher ce qui existe et ce qui devrait exister.
La gravité n’est pas responsable de ceux qui tombent en amour.
Apprenez d’hier, vivez pour aujourd’hui et espérez pour demain.
Essayez et testez, l’expérience s’acquiert via les essais et erreurs.
Tout le monde veut que ça change, mais personne ne veut changer.
Il est grand temps de remplacer l’idéal du succès par celui du service.
Tout problème a une solution, ou bien vous faites partis du problème.
Il n’y a rien de tel qu’une question idiote, seulement une réponse idiote.
Je dois être prêt à renoncer à ce que je suis pour devenir ce que je serai.
La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
Je n’ai pas de talent particulier. Je suis seulement passionnément curieux.
La seule chose qui fait la vie mérite d’être vécue, c’est vivre pour les autres.
Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover.
Une nouvelle manière de penser est nécessaire si l’humanité veut survivre.
Un drapeau est un symbole qui nous rappelle que l’homme vit en troupeau.
La politique dure l’instant d’un moment. Une équation existe pour l’éternité.
L’éducation est ce qui reste après qu’on ait oublié ce qu’on a appris à l’école.
Apprenez les règles du jeu pour vous en servir pour aller plus vite et plus loin.
Faites toujours ce qui est droit, cela va satisfaire les uns et étonner les autres.
La vraie valeur d’un être humain se mesure au degré de sa libération de l’ego.
Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois.
La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.
Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre.
Des moyens parfaits et des buts confus semblent être notre plus grand problème.
Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le coeur des hommes.
Mes découvertes n’ont jamais découlé d’un processus de raisonnement rationnel.
La valeur d’un accomplissement réside davantage dans la quête que dans le résultat.
Ce qu’il y a de plus incompréhensible dans l’univers, c’est qu’il est compréhensible.
La croissance intellectuelle doit commencer à la naissance et s’arrêter qu’à la mort.
La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.
Ne jamais faire quelque chose contre sa conscience même si c’est l’État qui l’ordonne.
C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu.
Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort, la science devient criminelle.
En apparence, la vie n’a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu’il n’y en ait pas un.
La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.
La science est un outil puissant. L’usage qu’on en fait dépend de l’homme, pas de l’outil.
Ce n’est que lorsque les hommes vivent pour autrui, qu’ils commencent à vivre vraiment.
Regarde profondément dans la nature, et alors tu comprendras mieux toutes les choses.
Le génie consiste à voir ce que tout le monde a vu et à penser ce que personne n’a pensé.
Il est hélas devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.
C’est l’art suprême du professeur de réveiller la joie dans le savoir et l’expression créative.
La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.
Les pionniers d’un monde sans guerre sont les jeunes gens qui refusent le service militaire.
Si nous savions ce que nous faisons, cela ne s’appellerait plus de la recherche, n’est-ce pas ?
Je ne suis pas tellement intelligent, mais je me concentre sur les problèmes plus longtemps.
Nous devons faire de notre mieux. C’est notre responsabilité sacrée en tant qu’être humain.
Je suis reconnaissant à tous ceux qui m’ont dit NON. C’est à cause d’eux que je suis moi-même.
Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mise dans les mains d’un psychopathe.
L’étudiant n’est pas un conteneur, vous devez remplir, mais une torche que vous avez à allumer.
Chaque personne devrait être respectée en tant qu’individu, mais personne ne doit être idolâtré.
Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n’a été réalisé que par des individus travaillant librement.
La logique vous emmènera d’un point A à un point B. L’imagination vous emmènera n’importe où.
Le monde est davantage menacé par ceux qui tolèrent le mal que par ceux qui s’emploient à le faire.
N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.
Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but, et non pas à des personnes ou des choses.
Avec la gloire, je deviens de plus en plus stupide, ce qui, je le reconnais, est un phénomène très courant.
L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique.
La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.
Un homme qui lit trop et qui fait trop peu d’efforts cérébraux prend vite des habitudes de paresse d’esprit.
Je sais pourquoi tant de gens aiment couper du bois. C’est une activité où l’on voit tout de suite le résultat.
La chose la plus importante est de ne pas s’arrêter de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister.
J’aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas. La fantaisie est plus importante que le savoir.
Ce qu’on appelle le bon sens est en fait l’ensemble des idées reçues qu’on nous a inculquées jusqu’à 18 ans.
Je pense 99 fois et ne découvre rien. Je cesse de penser, je me plonge dans le silence et la vérité m’apparaît.
Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise est pour ainsi dire mort ; ses yeux se sont éteints.
La plus belle chose que l’on peut expérimenter est le mystère. C’est la source de l’art véritable et de la science.
L’homme évite habituellement d’accorder de l’intelligence à autrui, sauf quand par hasard il s’agit d’un ennemi.
N’importe quel type intelligent peut faire les choses plus compliquées. Mais il faut du génie pour faire plus simple.
Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas bien vous-même.
Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d’entre elles ne pourra en poser un.
Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
Je crains le jour où la technologie remplacera les interactions humaines. Nous aurons alors créé une génération d’idiots.
Les problèmes importants que nous éprouvons ne peuvent se solutionner sur le plan de la pensée où nous les avons crées.
Une mode domine chaque époque sans que la plupart des gens soient capables de voir les tyrans qui imposent leur volonté.
J’éprouve l’émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Le sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l’art et la science.
Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.
Mon idéal politique est l’idéal démocratique. Chacun doit être respecté en tant que personne, et personne ne doit être divinisé.
Ce que nous avons appelé ‘matière’ est l’énergie, dont la vibration a été hautement réduite afin d’être perceptible par les sens.
L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.
Ce ne sont pas les différences d’opinions qui gênent le fonctionnement d’un groupe, mais la rigidité de certains de ses membres.
Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde.
J’ai commis une grave erreur quand j’ai signé la lettre au président Roosevelt recommandant la fabrication de bombes atomiques.
Un système de valeurs morales construit sur la base du confort du bonheur individuel est tout juste suffisant pour un troupeau de bétail.
L’enseignement devrait être ainsi : celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable mais jamais comme une contrainte pénible.
Je ne sais pas comment on fera la Troisième Guerre mondiale, mais je sais comment on fera la quatrième : avec des bâtons et des pierres.
Soyez curieux : c’est en cherchant à comprendre, en voulant apprendre que vous devenez un expert, que vous trouvez de nouvelles solutions.
Toute personne qui ne prend pas au sérieux la vérité dans les petites choses, ne peut pas être digne de confiance pour les grandes choses.
Trois idéaux ont éclairé ma route et m’ont souvent redonné le courage d’affronter la vie avec optimisme : la bonté, la beauté et la vérité.
Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n’ont qu’une finalité : celle de la communauté et de son progrès.
Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle.
La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même, car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.
Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne.
Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.
Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin que la foule qu’il suit. Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n’a jamais atteints.
Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.
L’imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution.
Nous devons faire attention à ne pas faire de l’intellect notre dieu; il a, bien sûr, des muscles puissants, mais pas de personnalité. Il ne peut pas commander ; seulement servir.
Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure.
Il faut toujours penser par soi-même. Ne rien apprendre par cœur, mais tout redécouvrir et en tout cas, ne rien accepter qui ne soit prouvé. Ne rien négliger de ce qui est concevable ou imaginable.
Je soutiens que le moyen violent du refus du service militaire reste le meilleur moyen. Il est préconisé par des organisations qui, dans divers pays, aident moralement et matériellement les courageux objecteurs de conscience.
J’admets avoir besoin de me rappeler cent fois par jour que ma vie intérieure et extérieure dépend du labeur d’autres êtres humains, vivants ou décédés. Je dois m’efforcer de donner aussi largement que j’ai reçu et reçois encore.
L’attention portée à l’être humain et à son destin doit toujours être au centre de nos préoccupations et de nos réalisations professionnelles… afin que les créations de notre esprit, plutôt que de nuire, bénéficient à l’humanité toute entière.
Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n’en connaissons que la représentation que nous en faisons.
La plus belle chose que nous pouvons avoir est le mystérieux. C’est la source de tout véritable art et science. Celui qui est étranger à cette émotion, qui ne peut plus s’arrêter pour s’interroger et rester captivé d’admiration, est mort à peu de chose près. Ses yeux sont fermés.
Notre monde est menacé par une crise dont l’ampleur semble échapper à ceux qui ont le pouvoir de prendre de grandes décisions pour le bien ou pour le mal. La puissance déchaînée de l’homme a tout changé, sauf nos modes de pensées et nous glissons vers une catastrophe sans précédent. Une nouvelle façon de penser est essentielle si l’humanité veut vivre. Détourner cette menace est le problème le plus urgent de notre temps.
Einstein à l’âge de 16 ans
Einstein à l’âge de 16 ans
Dieu ne joue pas aux dés.
(Cinquième Congrès Solvay de physique, 1927)
Sans désarmement, pas de paix durable.
(Comment je vois le monde, 1934)
Rien n’est plus proche du vrai que le faux.
(Comment je vois le monde, 1934)
Nous aurons le destin que nous aurons mérité.
(Comment je vois le monde, 1934)
Le fait que le monde soit intelligible est un miracle.
(Lettres à Maurice Solovine)
La vertu républicaine correspond à mon idéal politique.
(Comment je vois le monde, 1934)
Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé.
(Les discours et entretiens)
Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse.
(Les discours et entretiens)
Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité.
(Les discours et entretiens)
Pour châtier mon mépris de l’autorité, le destin a fait de moi une autorité.
(Ne dites pas à Dieu ce qu’il doit faire)
Si je commençais à me soucier de mon aspect, je ne serais plus moi-même.
(Lettre, décembre 1913)
Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux.
(Les discours et entretiens)
C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître.
(Comment je vois le monde, 1934)
L’effort d’unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et seulement très brièvement.
(Comment je vois le monde, 1934)
L’expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l’homme est celle du mystère.
(Comment je vois le monde, 1934)
Une situation pacifique ne s’instaure que dans la compréhension et l’indulgence réciproques.
(Comment je vois le monde, 1934)
La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j’ajouterai : Dieu merci.
(Comment je vois le monde, 1934)
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
(Comment je vois le monde, 1934)
Je vois les hommes se différencier par les classes sociales et, je le sais, rien ne les justifie si ce n’est la violence.
(Comment je vois le monde, 1934)
Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité.
(Comment je vois le monde, 1934)
L’humanité se passionne pour des buts dérisoires. Ils s’appellent la richesse, la gloire, le luxe. Déjà jeune je les méprisais.
(Comment je vois le monde, 1934)
Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.
(Pourquoi la guerre ?)
Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé.
(Comment je vois le monde, 1934)
Ils veulent comprendre les quelques idées que j’ai découvertes. Mais j’y ai consacré ma vie, toute ma vie d’un effort ininterrompu.
(Comment je vois le monde, 1934)
On détermine la vraie valeur d’un homme, en notant, en premier lieu, à quel degré et dans quel sens il est arrivé à se libérer du Moi.
(La vraie valeur d’un homme, dans Comment je vois le monde)
J’ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu’elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.
(Comment je vois le monde, 1934)
J’ignore la nature des armes qu’on utilisera pour la prochaine guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres.
(Comment je vois le monde, 1934)
Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres.
(Comment je vois le monde)
Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu’il n’a aucune raison de vivre.
(Comment je vois le monde p. 11, 1989)
Nous savons de la vie quotidienne que nous existons d’abord pour d’autres personnes, car de leur sourire et de leur bien-être dépend notre propre bonheur.
(https://fr.wikiquote.org/wiki/Albert_Einstein)
En tant qu’êtres humains, nous avons été dotés de ce qu’il faut d’intelligence pour nous rendre compte à quel point celle-ci est inappropriée face à l’existence.
(Lettre, à la Reine Elisabeth de Belgique, Septembre 1932)
C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement.
(Comment je vois le monde, 1934)
Les hommes me témoignent une invraisemblable et excessive admiration et vénération. Je ne veux ni ne mérite rien. J’imagine la cause profonde mais chimérique de leur passion.
(Comment je vois le monde, 1934)
Peu d’êtres sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont même incapables d’arriver à formuler de telles opinions.
(Comment je vois le monde, 1934)
Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau ; une moelle épinière leur suffirait amplement.
(Comment je vois le monde)
Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer. Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut. Le sort de l’humanité en général sera celui qu’elle méritera.
(Comment je vois le monde, 1934)
Mais c’est la personne humaine, libre, créatrice et sensible, qui façonne le beau et exalte le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement.
(Comment je vois le monde, 1934)
L’État est créé pour les hommes et non l’inverse… L’État doit être notre serviteur, et nous n’avons pas à en être les esclaves. Cette loi fondamentale est bafouée par l’État quand il nous contraint par la force au service militaire et à la guerre.
(https://fr.wikiquote.org/wiki/Albert_Einstein)
En tant qu’homme, certains idéaux dirigent mes actions et orientent mes jugements. Car je n’ai jamais considéré le plaisir et le bonheur comme une fin en soi et j’abandonne ce type de jouissance aux individus réduits à des instincts de groupe.
(Comment je vois le monde, 1934)
Le non-mathématicien est saisi d’un frisson mystique quand il entend parler de « quatre dimensions »… Et pourtant, rien n’est plus banal que l’affirmation que le monde dans lequel nous vivons est continuum d’espace-temps à quatre dimensions.
(La relativité, 1956)
Évei ller et renforcer le plaisir de travailler chez le jeune homme est la tâche la plus importante pour les éducateurs. Seule une telle base conduit au bonheur de posséder l’un de ces biens les plus précieux du monde : la connaissance ou l’habileté artistique.
(La relativité, 1956)
Celui qui veut développer le sentiment international et combattre le chauvinisme national, doit donc combattre le service militaire obligatoire. […] Le service militaire obligatoire doit être combattu parce qu’il constitue le foyer principal d’un nationalisme morbide.
(Comment je vois le monde, Chapitre 2)
Gandhi incarne le plus grand génie politique de notre civilisation. Il a défini le sens concret d’une politique et sut dégager en tout homme un inépuisable héroïsme quand il découvre un but et une valeur à son action. L’Inde, aujourd’hui libre, prouve la justesse de son témoignage.
(Comment supprimer la guerre, dans Comment je vois le monde)
On trouve difficilement en physique une loi plus simple que celle de la propagation de la lumière dans le vide. Tout écolier sait ou croit savoir que la lumière se propage en ligne droite avec une vitesse de 300 000 km/s. Nous savons en tout cas avec une grande exactitude que cette vitesse est la même pour toutes les couleurs.
(La relativité, 1956)
Des idéaux ont suscité mes efforts et m’ont permis de vivre. Ils s’appellent le bien, le beau, le vrai. Si je ne me ressens pas en sympathie avec d’autres sensibilités semblables à la mienne, et si je ne m’obstine pas inlassablement à poursuivre cet idéal éternellement inaccessible en art et en science, la vie n’a aucun sens pour moi.
(Comment je vois le monde, 1934)
La pire des institutions grégaires se prénomme l’armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang aux sons d’une musique, je méprise cet homme. Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu’une moelle épinière le satisfait. Nous devrions faire disparaître le plus rapidement possible ce cancer de la civilisation.
(Comment je vois le monde, 1934)
Ma responsabilité dans la question de la bombe atomique se traduit par une seule intervention : j’ai écrit une lettre au Président Roosevelt. Le risque universel causé par la découverte de la bombe. Mais les savants allemands s’acharnaient sur le même problème et avaient toutes les chances de le résoudre. J’ai donc pris mes responsabilités.
(Comment supprimer la guerre, dans Comment je vois le monde)
Je refuse de séjourner dans un pays où la liberté politique, la tolérance et l’égalité ne seront pas garanties par la loi. Je maintiendrai cette attitude aussi longtemps que nécessaire. Par liberté politique je comprends la liberté d’exprimer publiquement ou par écrit mon opinion politique et par tolérance, j’entends le respect de toute conviction individuelle.
(Profession de foi)
La découverte des réactions atomiques en chaîne ne constitue pas pour l’humanité un danger plus grand que l’invention des allumettes. Mais nous devons tout entreprendre pour supprimer le mauvais usage du moyen. Dans l’état actuel de la technologie, seule une organisation supra-nationale peut nous protéger, si elle dispose d’un pouvoir exécutif suffisant.
(Pour la protection du genre humain, dans Comment je vois le monde)
L’État exigeant de ses citoyens le service militaire, se voit obligé d’exalter en eux le sentiment nationaliste, base psychologique des conditionnements militaires. À côté de la religion, l’État doit glorifier dans ses écoles, aux yeux de sa jeunesse, son instrument de force brutale. L’introduction du service militaire obligatoire, voilà la principale cause, à mon sens, de la décadence morale de la race blanche.
(https://fr.wikiquote.org/wiki/Albert_Einstein)
Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préférerais me laisser assassiner plutôt que de participer à cette ignominie. Et pourtant, je crois profondément en l’humanité. Je sais que ce cancer aurait dû depuis longtemps être guéri. Mais le bon sens des hommes est systématiquement corrompu. Et les coupables se nomment : école, presse, monde des affaires, monde politique.
(Comment je vois le monde, 1934)
Un être humain est une partie limitée dans le temps et l’espace, il fait l’expérience de ses pensées et de ses sentiments comme quelque chose séparée du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est pour lui une prison qui le limite à ses désirs personnels et à l’affection pour les quelques personnes de son entourage. Sa tâche est de se libérer par lui-même de cette prison en élargissant son cercle de compassion jusqu’à y inclure toutes les créatures vivantes et la nature entière dans toute sa beauté.
(lettre à Robert S. Marcus, 1950)