Une plante dé polluante est une plante considérée comme susceptible de réduire, grâce à son métabolisme, la quantité des polluants présents dans l’air à l’intérieur de bâtiments ou habitacles.
Cette notion de bio épuration de l’air par les plantes a été introduite par des travaux de la NASA dans le cadre des programmes spatiaux et a été étendue aux plantes cultivées en intérieur.
Les principaux polluants ciblés dans ce contexte sont le CO2, les COV (composés organiques volatils) comme le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, le trichloréthylène, le benzène, …, ils sont émis principalement par une multitude de produits comme les solvants des peintures, le mobilier, la cigarette, les cuisinières à gaz, le chauffage au bois, …
Composés pouvant notamment poser problème dans l’intérieur de la maison, dans les bureau, notamment à coté des photocopieurs et imprimantes lasers, …
L’endroit atypique où l’étude de la dépollution de l’air intérieur par les plante, a montrer le plus de potentiels, développement / retombés possibles : les vols spatiaux habités.
Les plantes choisies sont souvent des espèces rustiques, facile à élever, et qui n’ont pas besoin d’un ensoleillement direct notaement pour la mise en place dans les bureaux professionnels (dans la nature, il s’agit souvent de plantes d’ombre et de sous-bois).
Il s’agit souvent de plantes tropicales qui ne cessent pas de croître en hiver.
L’éfficacité de la dé pollution dépend en partie des conditions de sol, de luminosité, de santé de la plante.
Les plantes plus vertes et foncées (plus riches en chlorophylle) sont généralement plus actives quand la lumière est intense ainsi Ficus elastica ou Yucca massengena se montre dans ces conditions plus rapide que d’autres espèces testées pour absorber le CO2 (et elles peuvent atteindre une grande taille en intérieur).
Mais on a montré que d’autre espèces, plus colorées ou ornées de taches claires continuaient, elles à être active quand la lumière est faible. Ocimum basilicum, appréciée pour ses fleurs et son parfum semble par contre peu efficace contre le CO2.
Exemples de variétés de plantes et applications de dé pollution :
- Chlorophytum : formaldéhyde, monoxyde de carbone
- Epipremnum aureus : formaldéhyde, monoxyde de carbone, benzène, ozone
- Spathiphyllum : benzène, trichloréthylène
- Lierre (Hedera helix) : formaldéhyde, benzène, trichloréthylène, monoxyde de carbone$
- Langue de belle-mère (Sansevieria trifasciata) : benzène
- Palmier-dattier (Phoenix roebelenii) : xylène et toluènes
- Ficus benjamina : formaldéhyde
- Dracaena marginata : benzène, formaldéhyde, trichloréthylène
- Gerbera jamesonii : formaldéhyde
- Howea forsteriana : benzène, l’hexane, le toluène
Pour aller plus loin :
La brève et singulière histoire des selfies spatiaux : de plus en plus d’astronautes ont pour mission d’études la culture de plantes et végétaux dans l’ISS, …, il est également remarquer les plaisirs grandissants pour eux de ce mettre en scène avec ces même plantes, pour faire leurs selfies, ou « améliorer la décoration » si on ose parler de décoration dans cet espace à 100% pourtant organisé pour les études scientifique …
Les plantes en intérieurs ont surement un double rôle : la dé pollution de l’air intérieur et agissent également sur la décoration, donc une partie de l’holistique.