Régime temporaire ou changement de mode de vie ?

Sortir de sa zone de confort c’est sortir de sa zone d’apprentissage / habitudes / croyances et conquérir la zone de panique.

Cela permet d’élargir la vision sur le monde, mais aussi de changer nos habitudes et créer de nouveaux modèles et buts.

Mais sortir de sa zone de confort permet aussi de l’élargir et de se développer.

Le changement nécessite de mobiliser ses ressources, et parfois de lever ses limites.

Se faire accompagner peut-être un accélérateur précieux.

 


Un régime alimentaire amaigrissant est une pratique alimentaire destinée à perdre du poids. Le plus souvent, les régimes se basent sur une diminution de la quantité d’énergie ingérée en contrôlant les principales familles d’apports alimentaires (calories) et en nutriments (protéines, lipides, glucides).

Principe général : quand la quantité d’énergie ingérée est inférieure à la quantité d’énergie dépensée, le corps utilise l’énergie stockée. Inversement, si l’énergie ingérée est supérieure à la quantité d’énergie dépensée, le corps stocke le surplus sous forme de graisses. Les régimes visent donc à augmenter les dépenses grâce à l’exercice, et à diminuer la quantité d’énergie ingérée.

Les modifications de comportement ne sont généralement que temporaires. Les personnes qui ont perdu du poids, voient leur métabolisme diminuer. La reprise des anciens comportements s’accompagne donc d’une reprise de poids très rapide car l’énergie dépensée est plus faible (moins d’exercice et métabolisme de base plus faible).

Le régime induit une « fonte » des graisses de l’organisme. Or c’est dans ces graisses que se stockent naturellement certains perturbateurs endocriniens et d’autres polluants (liposolubles).

Un régime trop drastique ou brutal peut conduire à une intoxication par le relargage de ces polluants dans le sang et l’organisme.

De même pour le plomb éventuellement stocké dans les os. Selon une étude récente (2018) chez une personnes ayant un stock de plomb osseux important, un régime amaigrissant pauvre en hydrate de carbone et riche en protéines peut entraîner une remobilisation significative du plomb osseux, alors retrouvé dans le sang. Il peut s’ensuivre un saturnisme, avec éventuelles coliques saturnines. Pour rappel « Plus de 90 % des réserves profondes de plomb sont liés à la masse osseuse, avec une demi-vie biologique de l’ordre de deux décennies » ; La colique de plomb est douloureuse à partir de 80 μg/dL (chez l’adulte) et un inconfort abdominal survient à partir 60 μg/dL.